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Articles de Presse

 

Gif Le métier d'ébéniste au Collège Notre Dame de Flixecourt - Le journal d’Abbeville - Avril 2018

"L'atelier d'ébénisterie : entre tradition et innovation" - Vivre en Somme - Nov Dec 2015

Jean-Luc GODARD, l'artiste du bois - Le journal d'Abbeville - Août 2015

"L'ébéniste a du pain sur la planche"- Le courrier picard - 11 octobre 2004

"Jean-Luc GODARD ébéniste" - Le courrier picard - 21 juillet 2004

"Les métiers de tradition en baie de Somme" - Magazine CDECO - Janvier 2004

"Du St-Laurent à la Somme - Courrier Picard - 14 juillet 2003

"Jean-Luc GODARD perpétue la tradition d'ébénisterie"- Le journal d'Abbeville - 10 juillet 2002

"Une semaine irlandaise"- Magazine Professions informations N° 7 - 1999

"Les artisanales de Chartres" - La Voix de l'Aisne - octobre 1996

"Fressenneville"- Le journal de l'Eclaireur - Octobre 1991

"Festival d'art de Reviers" - Le journal de la Renaissance - juillet 1990

"Rose de Picardie" - Magazine Art & Décoration

 

 

Ouvrages concernant le mobilier régional

 

Guide Michelin : Nord - Pas de Calais - Picardie - Michelin édition - 2008

Mobilier picard et artésien, éditions Massin

Reconnaître le mobilier régional, éditions Massin

Guide Emer. Guide européen de l'amateur d'art de l'antiquaire et du bibliophile édition 1977

Le mobilier des vieilles provinces françaises de Gauthier et Stany-Gauthier édition 1933

 

 

Médias

 

 

Collège Notre Dame de Flixecourt


Au centre de la cour du collège, une voiture à capot ouvert est entourée par les élèves. Dans l’une des salles, d’autres élèves s’essayent au travail du bois. Ailleurs encore, un éducateur en arts martiaux se lance dans une démonstration.

Une découverte concrète et pratique

Le collège Notre-Dame de Flixecourt s’est transformé l’espace d’une journée en un vaste lieu de bancs d’essai où les 145 élèves de 4e et 3e ont pu découvrir très concrètement de nombreux métiers. Plus de cinquante professionnels ont joué le jeu, répondant à l’invitation lancée par Laurent Pinguet, professeur de mathématiques et maître d’œuvre de ces rencontres professionnelles.
Lancé en 2017, cet évènement a pris une ampleur inédite cette année, avec non seulement davantage de professionnels et davantage de métiers représentés (« On a à peu près tous les métiers », se réjouit Laurent Pinguet), mais aussi davantage de pratique. « L’objectif était vraiment de faire découvrir le plus concrètement possible ce que sont les différents métiers », explique l’enseignant.
Objectif largement atteint, grâce au concours de ces professionnels dont certains sont des parents d’élèves. La plupart, en tout cas, sont installés à Flixecourt ou dans la vallée de la Nièvre : dans le territoire où la mobilité reste un problème, cette journée a mis l’accent sur la proximité.

JLG Flixecourt

 

Ebéniste à Vignacourt, Jean-Luc Godard fait partie de ces professionnels qui ont accepté de bon cœur de consacrer une partie de leur temps à cette journée de transmission. « Le fait de proposer des démonstrations, et surtout de permettre aux élèves de travailler eux-mêmes le bois, change tout : cela leur permet de comprendre la réalité de nos métiers, mieux que n’importe quel discours », estime-t-il.

Le journal d’Abbeville – Mercredi 18 avril 2018 – OB

 

 

 

L’atelier d’ébénisterie : entre tradition et innovation

Jean-Luc Godard perpétue au sein de L’atelier d’ébénisterie à Vignacourt un savoir-faire ancestral, celui du travail du bois. Dans son atelier, des meubles naissent ou retrouvent une deuxième jeunesse… 

Dans la famille Godard, la passion du bois remonte à loin. C’est en 1880 que l’ancêtre de Jean-Luc Godard, Joseph, lance la tradition. Depuis, la passion et le savoir-faire d’ébéniste se sont transmis de génération en génération. Pourtant, lors du départ en retraite de ses parents, Jean-Luc Godard décide d’explorer de nouveaux horizons et part à l’étranger. De retour en France, il fonde l’atelier d’ébénisterie en 2010 à Vignacourt. Depuis, ce maître artisan ébéniste perpétue le savoir-faire familial tout en cherchant à innover afin de satisfaire les besoins de sa clientèle en quête de qualité et de modernité.

Un spécialiste du bois

Ébéniste spécialisé dans la marqueterie et la sculpture, Jean-Luc Godard réalise une large gamme d’ouvrages : du mobilier picard, des meubles de style, du mobilier contemporain, des meubles et des portraits en marqueterie ou encore de la sculpture. L’ébéniste réalise également des agencements en menuiserie (fenêtres, portes et escaliers) et des restaurations de meubles. Ses clients sont les entreprises, les architectes, les particuliers, les collectivités… « Ils viennent me voir, car ils ne trouvent plus ce qu’ils veulent sur le marché classique standardisé », indique Jean-Luc Godard. En matière de demande, il précise « qu’il n’y a pas vraiment de tendance », même s’il reconnaît que « le style contemporain et les lignes plus épurées sont désormais les plus appréciés ». 

Savoir se renouveler

Pour Jean-Luc Godard, préserver le savoir-faire attaché à l’artisanat n’est pas synonyme d’immobilisme. « Il faut savoir faire évoluer nos techniques, regarder ce qui se fait ailleurs. C’est la seule manière de faire perdurer notre profession », souligne-t-il. Dans cette optique, Jean-Luc Godard désire désormais monter en gamme et vendre à l’avenir des objets haut de gamme dans toute l’Europe.

SD

 

Vignacourt - Jean-Luc GODARD, l'artiste du bois

 

Dans cet atelier d'ébénisterie on peut trouver des portraits faits en bois, des meubles gravés et des sculptures.

Tout s’est construit au fil des générations. C’est l’arrière-arrière-grand-père de Jean-Luc qui a démarré dans le métier, à l’époque de Napoléon Ier. Mais l’histoire familiale aurait pu se stopper avec le dernier né. Une fois que ses parents ont pris leur retraite, Jean-Luc Godard a fermé boutique pour se rendre en Angleterre.

Là-bas, il y arrive un peu par hasard, même si l’envie de nouveaux horizons se fait sentir depuis quelque temps. Outre-Manche, le professionnel se rend tout de suite compte que les Britanniques et le bois, c’est du sérieux : « eux se préoccupent en premier de la qualité du produit, que ça ressemble à la personnalité, le prix est très secondaire. » Une différence flagrante avec les Français qui l’a séduit. Mais son expatriation l’a aussi conduit en Grèce pendant cinq mois. Pendant cette période, Jean-Luc a réparé un yacht de 55 mètres qui avait subi des dommages lors d’une tempête. Et il a appris que soigner un bateau est très compliqué : « il faut faire cinq actions au lieu d’une pour la même situation sur terre ».

Retour au pays

Mais après plus d’un an à expérimenter à l’étranger, Jean-Louis Godard est revenu dans l’Hexagone et à Vignacourt, dans l’atelier de sa famille. Et là, il a mis en application ce qu’il a vu en Grande-Bretagne et a laissé parler son imagination.

Il s’est mis à réaliser des tableaux à partir de morceaux de bois, parfois minuscules, de couleurs différentes pour que ça donne des formes qui, après des jours de travail, vont dessiner un visage, comme ce fut le cas pour Diana : « Ça m’a pris une semaine. » Mais d’après lui, c’est plutôt un hobby, un produit d’appel pour montrer aux potentiels clients son savoir-faire qui va bien plus loin que la traditionnelle fabrication de meubles.

Une semaine de travail pour Diana

L’ébéniste est aussi en train de sculpter la figurine d’un soldat australien de la première guerre mondiale. Cette idée elle lui est venue des milliers de photos découvertes à Vignacourt et quand il a fallu penser à des cadeaux pour les officiels qui venaient observer ce qui est maintenant considéré en Australie comme un trésor national c’est à lui qu’on a fait appel. Il a pris pour modèle la photo la plus célèbre au pays des kangourous et affine au petit marteau le dessin des lacets, du visage et de l’uniforme mêlant œil de l’artiste et recherche de l’historien. On vous a bien dit que chez lui l’ébénisterie datait de Napoléon.

Aurélie Chupin- Août 2015 - Le journal d'Abbeville

 

 

Val de Nièvre - Val de Somme - Vignacourt

 

Profitant de la semaine "portes ouvertes" des entreprises de la Somme. Jean-Luc Godard a fait découvrir à quelques curieux les secrets de son art : l'ébénisterie. Et le travail ne manque pas.

"L'artisanat est un travail avec lequel on apprend tout au long de sa vie" Jean-Luc Godard a 28 ans. Ce jeune ébéniste travaille seul dans son atelier de la rue d'en Bas à Vignacourt.

Vendredi dernier, il a accueilli le public dans le cadre d'une opération menée par la Chambre interconsulaire du département. Cette structure représente les artisans, commerçants et entreprises industrielles de service qui ont ouvert leurs portes tout au long de la semaine.

L'initiative de l'ébéniste a été un peu boudée, mais les visiteurs qui avaient fait le déplacement ont été témoin de son professionnalisme, ils ont ainsi pu découvrir le travail du bois et les différentes étapes de fabrication d'un objet, appréhender comment l'artisan façonne le matériau pour en faire un meuble.

Jean-Luc Godard fabrique des pièces modernes, mais aussi des meubles typiques de la région tels que les traites picardes. Celles de Vignacourt sont les plus cotées. On peut le reconnaître grâce aux boutons de fleurs d'églantine. La décoration y est très fine. Autre meuble typique, la chaise picarde, dont les embouts sont en forme de flammes.

Mais comme le mobilier régional se vend de moins en moins "j'essaye toujours de moderniser mes dessins, témoigne l'artisan. Et je fais de plus en plus de marqueterie. Ce travail n'est pas picard, il vient du Sud".

Tout en parlant, Jean-Luc GODARD présente les pièces qui serviront à monter un meuble. Comme ces pièces de bois, parfois teintées au préalable et très fines, qu'il scie en suivant différentes techniques. Il poursuit ses explications avec cette bibliothèque qui va entourer une cheminée. Sur les panneaux, des oiseaux et des roses sont incrustés. On peut trouver également une comtoise et une cuisine représentant le Marquenterre et ses oiseaux. Ce travail sur bois reste toujours léger, afin de ne pas surcharger les meubles.

La visite d'achève. Jean-Luc Godard s'attelle de nouveau à la tâche. Ses clients attendent leur commande.

- Le Courrier Picard - 11 octobre 2004.

 

 

Jean-Luc Godard Ebéniste

Depuis plusieurs générations, la famille Godard travaille dans l'ébénisterie. Outre les meubles traditionnels picards, Jean-Luc Godard fabrique également des pièces plus modernes.

Quels sont les meubles typiques de la Picardie que vous fabriquez ?

Il y a bien sûr les traites picardes, celles de Vignacourt sont les plus cotées. On peut les reconnaître grâce aux boutons de fleur d'églantine. La décoration y est très fine. Il y a aussi les chaises picardes, elles possèdent des embouts en forme de flammes.

Je fais de plus en plus de marqueterie. Ce n'est absolument pas picard, cela vient plutôt du sud. Je scie des pièces de bois très fines en suivant différentes techniques. Je les découpe parfois en biais, parfois droit. Certaines pièces de bois sont teintes au préalable. En ce moment, je suis sur un meuble de bibliothèque qui va entourer une cheminée. Sur les panneaux, j'incruste des oiseaux et des roses. Il faut que ça reste léger, que ça ne soit pas surchargé.

Comment voyez-vous l'avenir de votre profession ?

Je suis plutôt pessimiste. Je forme souvent des stagiaires et les expériences ont été plutôt négatives à l'exception de deux stagiaires canadiennes. Elles m'ont étonné. La formation en France me semble inadaptée.

 

A.V. - Le Courrier Picard- 21 juillet 2004.

 

 

Métiers de tradition en baie de Somme

Par amour du bois

Jean-Luc Godard a hérité de l'amour "régional" du bois.

Il travaille surtout l'orme et le merisier qu'il sculpte de feuilles et de fleurs.

traite

Magazine CDECO

 

 

 

Du Saint-Laurent à la Somme

 

Un ébéniste local accueille depuis un mois une jeune stagiaire québécoise. Une expérience professionnelle concluante qui est aussi un échange culturel enrichissant pour Jean-Luc GODARD.

Isabelle

J'ai écrit "ébénisterie française" sur internet. Parmi toutes les réponses proposées, j'ai fini par choisir l'entreprise de Jean-Luc." Isabelle Morin, 21 ans, se passionne pour le travail du bois. Chez elle, à Québec, elle l'étudie depuis deux ans, tout en suivant des cours d'arts plastiques à l'université, l'équivalent des Beaux-Arts français.

Au mois de mars dernier, la jeune femme décide de venir en France pour mieux comprendre et imiter le savoir-faire de nos artisans. "J'avais déjà étudié les meubles français dans mon école. Ce patrimoine est important pour nous. C'est tout de même des souches de notre peuple."

Après un échange de messages, les Ets Godard acceptent de l'accueillir. "Nous avons reçu quelques photos de son travail, qui nous ont rapidement conquis" précise son dirigeant.

Encore fallait-il régler les nombreuses formalités administratives qui permettraient à la jeune Canadienne de travailler sur notre sol. Les derniers obstacles sont levés à l'avant-veille seulement de l'arrivée. Isabelle peut donc consacrer ses vacances universitaires à la découverte de l'ébénisterie picarde. Les premiers jours sont difficiles. De nombreux outils m'étaient inconnue, il y avait aussi le décalage horaire... " Mais rapidement, la Québécoise se fond dans son nouvel environnement. Il lui a suffi moins d'un mois pour réaliser une traite de Vignacourt, ornée de la Rose de Picardie. Un meuble de tradition picarde, pourvu de maints détails minutieux. Preuve de la qualité du travail, il doit bientôt être livré à un acheteur.

Pour Jean-Luc Godard, l'expérience est également une source d'enrichissement : " Le savoir-faire d'Isabelle nous permet de réfléchir à notre propre façon de travailler." Tout en regrettant le mode de formation actuel des jeunes ébénistes français.

"Tout est proche, à portée de main, ici"

Au-delà du travail, le séjour constitue bien sûr une occasion de découvrir notre région. "Ici, le rythme de vie est totalement différent. J'ai par exemple l'impression de manger tout le temps ! Mais l'endroit est accueillant et coquet."

Habitante de la ville de Québec, Isabelle est également étonnée par notre façon de concevoir la campagne : "tout est proche, à portée de main ici".

Isabelle Morin sera de retour dans son pays natal le 1er août, quelques jours avant sa rentrée universitaire. Riche d'une expérience picarde de dix semaines, elle devra bientôt choisir entre ses deux vocations : enseigner les arts plastiques ou se consacrer à l'ébénisterie. Elle peut toutefois déjà compter sur un premier client à Chicago. Ce dernier a en effet marqué de l'intérêt pour les meubles régionaux, mais ne peut les importer depuis l'Europe.

C. D. - Le Courrier Picard- Lundi 14 juillet 2003

 

 

Jean-Luc Godard perpétue la tradition d'ébénisterie.

 

Le séage, l'étimier, la traite n'ont aucun secret pour lui. Ces objets font partie de son savoir-faire d'ébéniste. Et il en connaît un rayon... Depuis 4 générations, la famille GODARD perpétue la tradition des ébénistes de Vignacourt. Jean-Luc, en bout de chaîne, affirme à son tour son goût pour l'art des meubles tantôt rustiques, tantôt modernes. S'il porte le nom d'un cinéaste bien connu, Jean-Luc GODARD ne se fait pas de film. "Vignacourt a toujours été un bourg commerçant. C'était un croisement, un lieu d'échange favorisé par le fait que la commune se trouve sur les anciennes voies romaines. On y a toujours trouvé beaucoup d'ateliers d'artisans, de la filature à la menuiserie et donc l'ébénisterie".

Son arrière-grand-père, son grand-père et son père ont exercé la même activité avant lui, toujours à Vignacourt. Aujourd'hui, les établissements GODARD sont réputés, bien au-delà des frontières de notre région. Présent sur internet depuis trois ans, il reçoit des commandes de toute la France et de l'étranger. "Des reproductions, mais je ne fais pas que du rustique. Je travaille aussi sur des meubles modernes, des cuisines, avec des designers...

"L'exposition thématique sur les métiers d'art organisée par l'office de tourisme cet été est l'occasion pour lui, cette semaine de se découvrir au public abbevillois. "Cela permet de démontrer qu'il existe bel et bien un savoir-faire picard dans des métiers pourtant communs. Je suis habitué aux expositions, mais celle-ci est originale car elle permet à tous les publics de découvrir nos métiers".

Le Journal d'Abbeville - 10 juillet 2002

 

 

  Des artisans en Irlande, Un voyage d'études réussi !

 

Dans le cadre d'un voyage d'études organisé par la Direction de la jeunesse et des sports, un groupe de créateurs d'entreprises artisanales a pu bénéficier de huit jours en Irlande, dans la région de Shannon, pour s'informer sur le système économique des PME irlandaises. 

Reçues par les organismes de développement locaux, nos artisans ont pu effectuer des visites en entreprises pour étudier la performance de l'artisanat local.

Ambassadeurs de notre département, de très nombreux contacts ont été pris, qui pourraient se concrétiser l'année prochaine par une visite de nos amis irlandais.

- Revue infos métiers N° 7 - 3ème Trimestre 1999

 

Chartres : la vitrine de l'Artisanat Picard

 

Du 11 au 14 octobre prochain, une dizaine d'entreprises artisanales de Picardie participeront, pour la première fois, au salon national de l'artisanat, à Chartres. Le conseil régional a organisé un stand collectif régional pour présenter, pendant ces quatre jours, le savoir-faire et la tradition des artisans picards.

La région sera donc la première à participer sous la forme collective. Cela leur permet de bénéficier d'une prise en charge de l'ensemble des aspects logistiques, mais également d'une formation collective destinée à optimiser leur présence, d'un point de vue commercial.

Cette nouvelle démarche du secteur artisanal doit permettre à ces petites unités de s'ouvrir à de nouveaux marchés nationaux, voire internationaux.

Une large palette de métier

À Chartres, on trouvera d'ailleurs un peu toutes les formes de l'artisanat picard. De PGM Planson, qui fabrique des tambours et des grosses caisses à Verdilly, dans l'Aisne, en passant par ABCD Broderie, de Bellicourt, qui donne dans la broderie, ou le fabricant de meubles GODARD, à VIGNACOURT (Somme), la palette est large.

La présence de la Picardie à Chartres est un atout indiscutable, car ce salon national a acquis ses lettres de noblesse en quelques années. Il est devenu une véritable vitrine des métiers, qui s'étend sur plus de dix mille mètres carrés.

Cette année, trois cent cinquante départements seront là. Quarante mille visiteurs sont attendus sur le salon.

Octobre 1996

 

Salon des arts de Fressenneville

 

Inscrit au programme des Traditions en fête de la région de Picardie, le salon des arts, de la gastronomie et de l'ébénisterie de Fressenneville a débuté en 1991.

Cinquième du nom, ce grand rendez-vous organisé par l'union commerciale et artisanale de Fressenneville en Picardie verra la participation de plus de 100 exposants venus de toute la France.

L'ébénisterie sera mise à l'honneur par le fait que pas moins de 25 artisans de cette profession présenteront leurs chefs-d'œuvre. Une première qui devrait recevoir l'adhésion du public.

 

L'Eclaireur Octobre 1991

 

 

Festival d'Art de Reviers

 

Cinquante-deux artisans participeront à ce festival. Ils ont été sélectionnés avec grande rigueur par l'association pour le festival d'art de Reviers. En fonction de l'originalité, de la rareté et de la valeur artistique de leur travail manuel.

"Il nous a fallu choisir parmi quatre cents artisans ceux qui, par leur travail, présentent une vocation artistique de haut niveau", expliquent les organisateurs. 

Distinguer ce festival pour sa qualité exceptionnelle, c'est la condition pour savoir convaincre et l'atout pour réussir. La présence d'un parrain de grande renommée tel que le luthier Etienne Vatelot, qui est aussi président national de la Société d'encouragement des métiers d'art, donne le ton.

Une exposition de trésors

Les artisans dont les stands seront installés au cœur du village travailleront devant le public tout en vendant leurs produits.

Quel plaisir pour l'œil d'aller du doreur à l'enlumineur, de la fabricante de fleurs de porcelaine à la créatrice de bijoux, du maître verrier à la restauratrice de tableaux.

Pour auréoler le festival, quatre-vingt pièces exceptionnelles de grande valeur, parfois de véritables trésors, composeront une exposition de prestige sous un chapiteau de 600 m2.

 

 

Reviers Festival d'Art

 

 

Vignacourt : l'ébénisterie un art qui se transmet de père en fils

L'ébénisterie d'art est une histoire de famille pour M. Louis GODARD de Vignacourt. Depuis 4 générations, on se transmet de père en fils l'amour du travail bien fait.

C'est dans un atelier, où règne l'odeur du bois mêlée à la cire, que se côtoient des traites de Vignacourt, des meubles en Régences, des secrétaires Louis XVI, etc. Certains meubles sont en cours de fabrication ou d'assemblage, pendant que d'autres attendent la touche finale. Mon premier contact avec le bois ce fut sans doute quand, enfant, je jouais dans les copeaux. Plus tard, mon père m'a appris le métier, comme je l'ai fait avec mon fils », dit M. GODARD.

Depuis une quinzaine d'années, l'ébénisterie d'art est revenue à la mode. Et beaucoup se sont lancés dans le métier sans en connaître réellement les difficultés. La sculpture à la main reste une particularité et cette manière de travailler ne s'acquiert pas en peu de temps. Elle prend toute la vie.

L'exemple de la traite de Vignacourt, en général en merisier et de style Louis XV, se distingue par son ornement sculpté : principalement "le bouton d'églantine" que très peu d'ébénistes réalisent encore à la main. C'est peut-être le "blason" du travail de M. GODARD.

"La difficulté aujourd'hui, c'est de trouver du bois de qualité, de travailler à la fois le bois et de tenir sa comptabilité", dit M. GODARD. Avec son fils, Jean-Luc, ils restaurent et fabriquent des meubles de tous styles. La relève semble assurée, et l'ébénisterie d'art a peut-être encore de beaux jours devant elle.

Le Courrier Picard - 1987

 

 

Rose de Picarde

Le charme de la traite vient de la variété de combinaisons de ses portes, tiroirs, panneaux fixes, dits dormants, mais surtout, comme pour tous les meubles picards, de l'équilibre de ses proportions, de son étroitesse à peine 50 cm de profondeur, deux données qui lui assurent, quelle que soit sa longueur, une svelte élégance. Car elle peut s'allonger, dirait-on, à l'infini, jusqu'à 5 mètres.

 

Cependant, les traites les plus prisées ne sont pas les plus étirées, mais celles dites de Vignacourt, réalisées dans le village de ce nom, à 20 km au nord-ouest d'Amiens. Au siècle dernier, après 1840, un atelier de menuiserie-ébénisterie s'est installé là et a produit des traites en merisier, garnies de cuivre et ornées de fleurs. Notamment, du bouton d'églantine, parfois surnommé "rose de Picardie". En partie médiane, elles montrent une chute de tiroirs, quatre tiroirs les uns au-dessus des autres, dont en réalité les deux plus bas forment un ttrompe-l'œil cachant un panneau fixe.

 

E.M. Magazine Art & Décoration.

 

 

 

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